Des entreprises de l’industrie des technologies de l’information s’engagent à réduire l’ampleur de la hausse des émissions de gaz à effet de serre produite par leurs opérations et par la hausse de la sollicitation des centres et réseaux de données.
« L’utilisation de l’Internet et des technologies numériques crée plus d’émissions que l’industrie du transport aérien » et elle « devrait représenter 8 % des émissions d’ici 2025 », dit le Conseil stratégique des dirigeant·e·s principaux·ales de l’information (DPI), sur la base d’une étude du Shift Project.
Le conseil précise que « la demande d’énergie des technologies connaît une croissance six fois supérieure à celle du reste de l’économie, en raison de la hausse du travail à distance, des services de diffusion en continu, ainsi que de l’utilisation d’intelligence artificielle exigeant énormément de données ».
Accenture, Bell, Ceridian, CloudOps, Interac, ITWC, Micro Focus, Microsoft, Oracle et Telus font partie des entreprises membres du Conseil stratégique des DPI qui ont donc accepté de signer l’Engagement en matière de TI durable porté par le conseil.
Aux grands maux, les grands remèdes?
Afin d’y parvenir, les signataires disent pouvoir, par exemple, « optimiser les systèmes pour réduire les volumes de traitement de données », « utiliser des services infonuagiques », de même que « prolonger la durée de vie des appareils en remettant à neuf des actifs existants au lieu d’acheter des appareils ».
D’autres mesures considérées incluent d’établir des « objectifs de réduction des émissions liées à leurs opérations de TI et à leur chaîne d’approvisionnement », de mesurer les émissions, de divulguer publiquement les émissions et progrès, et d’établir « des normes de durabilité rigoureuses pour les fournisseurs ».
Selon le Conseil stratégique des DPI, cet engagement et ces mesures permettent à ses membres de « répondre à l’appel » du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat.
« Les DPI décident de la façon dont les données sont utilisées et stockées et du moment où les appareils sont remplacés. Ils peuvent utiliser l’acquisition de technologies pour influencer les pratiques de durabilité de fournisseurs », dit le Conseil.