Les investissements dans les entreprises canadiennes de logiciels en tant que services (SaaS) ont atteint 1,17 milliard de dollars jusqu’à présent cette année, soit seulement 22 % des 5,13 milliards de dollars levés en 2019, selon un récent rapport de L-Spark.
La société L-Spark, établie à Ottawa, offre des programmes de mentorat et d’accélération aux jeunes entreprises.
Chaque année, elle dresse un portrait de l’état du SaaS au Canada en examinant les grandes tendances et les faits marquants de l’industrie.
Pour son dernier rapport, L-Spark a étudié les investissements et les transactions dans le secteur du logiciel-service de janvier à septembre 2020.
Outre la baisse du financement total, le nombre d’accords conclus cette année a également diminué, passant de 206 à 127.
Selon Leo Lax, président-directeur général de L-Spark, les perturbations dans l’industrie technologique découlant de la pandémie de COVID-19 ont particulièrement affecté les jeunes entreprises et leur capacité à lever des capitaux.
« Malgré l’impact négatif de la crise sur l’industrie, plusieurs sociétés SaaS poursuivent leur accélération et restent indemnes », nuance-t-il toutefois sur le site Web de L-Spark.
L’étude révèle aussi que les Américains sont plus nombreux à participer à l’écosystème SaaS canadien. Sur un total de 181 investisseurs, 92 proviennent des États-Unis, alors que 70 sont établis au Canada.
Parmi les investisseurs canadiens les plus actifs figurent BDC, MaRS IAF, Panache, Techstars et Yaletown Partners. Les investisseurs étrangers proviennent surtout du Royaume-Uni, de la France, de l’Espagne et des Pays-Bas.
Comme en 2019, l’Ontario compte le plus grand volume de transactions et de capitaux, bien que le financement soit passé de 1,78 milliard de dollars à 738,8 millions de dollars cette année. Le Québec a également connu une baisse notable des investissements, avec 159,5 millions de dollars injectés en 2020, ce qui représente un cinquième des 756,6 millions de dollars levés en 2019.