L’entreprise québécoise Bitfarms, spécialisée dans le minage de cryptomonnaie, a annoncé sa collaboration au projet d’infrastructure de chaîne de blocs à haute performance de l’École de technologie supérieure de Montréal (ÉTS).
Sous la supervision du professeur Kaiwen Zhang, un groupe d’étudiants de l’ÉTS travaille au développement d’applications de chaîne de blocs pour l’Internet des objets (IoT).
Cette initiative comprend notamment la conception d’une plateforme de chaîne de blocs en cybersanté, une enquête sur les cas d’utilisation du concept de la chaîne de blocs pour les maisons connectées, ainsi que l’intégration des communications de machine à machine (M2M) pour le minage de cryptomonnaie.
Bitfarms s’engage à soutenir les travaux de l’ÉTS avec des contributions monétaires et non financières jusqu’en 2022.
L’établissement recevra aussi des fonds de la part du Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie du Canada.
Les étudiants qui participent au projet pourront visiter régulièrement les centres informatiques de Bitfarms et rencontrer l’équipe de soutien technique de l’entreprise.
« Nous sommes reconnaissants de l’engagement constant de Bitfarms envers l’ÉTS, ainsi que de son financement de la recherche sur la chaîne de blocs au Québec », a déclaré le professeur Zhang par communiqué.
L’entreprise, qui appuie le développement des technologies de chaîne de blocs au Québec, estime que la recherche effectuée par l’ÉTS sera déterminante pour montrer l’utilité des chaînes de blocs dans le domaine de l’IoT.
Le projet devrait aussi générer une forte demande pour une main-d’œuvre qualifiée, y compris les ingénieurs formés dans le cadre de cette collaboration, selon Bitfarms.
« Cet engagement démontre notre soutien envers la croissance de l’industrie de haute technologie et nous estimons que le Québec, plaque tournante technologique en expansion, peut jouer un rôle important dans le support de l’innovation numérique », a déclaré Wes Fulford, chef de la direction chez Bitfarms.
Fondée en 2017, Bitfarms fournit une puissance de calcul à des réseaux de cryptomonnaie comme Bitcoin et accumule des revenus provenant de chaque réseau pour la sécurisation et le traitement des transactions.
L’entreprise, alimentée par l’hydroélectricité, exploite actuellement cinq centres informatiques au Québec et possède des sièges sociaux à Brossard et à Toronto.