Après s’être retrouvé au coeur d’un scandale d’écoutes d’enregistrements par des tiers, Google revoit les normes de confidentialité et de sécurité de son assistant vocal.
Dans un billet de blogue publié lundi, le géant du Web indique que l’assistant n’enregistrera plus les conversations des utilisateurs par défaut, et offrira l’option de refuser que des enregistrements soient écoutés par des humains.
En juillet, le géant du Web avait admis faire écouter des conversations captées par Google Assistant à des opérateurs humains. Cette pratique faisait partie d’un programme visant à perfectionner la technologie de reconnaissance vocale.
Des experts en langue transcrivaient et révisaient des commandes formulées par les utilisateurs afin d’améliorer le niveau de compréhension de l’intelligence artificielle.
Google avait alors affirmé que les conditions d’utilisation de l’assistant précisent que les conversations sont enregistrées. L’entreprise avait aussi rappelé que l’écoute des interactions constitue une étape essentielle du développement de la technologie vocale, nécessaire pour créer des produits comme Google Assistant.
Face aux préoccupations de sa clientèle, Google avait ensuite suspendu le programme, le temps de redéfinir ses politiques.
L’entreprise annonce aujourd’hui la reprise du processus, mais s’engage désormais à informer ses utilisateurs de l’existence de ces pratiques et de la possibilité que leurs conversations soient enregistrées. Les clients pourront décider d’activer la fonctionnalité d’enregistrement ou non.
L’assistant permettra aussi d’ajuster la sensibilité de détection de la phrase « Ok Google », afin d’éviter qu’il ne se déclenche par erreur et transmette des discussions privées à Google.
L’entreprise promet finalement de réduire la quantité de données audio qu’elle stocke en effaçant automatiquement les enregistrements qui datent de plusieurs mois.
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