Pour marquer ses vingt ans d’existence, l’organisme de liaison et de transfert technologique a tenu un gala-anniversaire, doublé d’une soirée-bénéfice au profit de la relève.
Le 15 juin dernier, le Centre francophone d’informatisation des organisations (CEFRIO) fêtait ses vingt ans d’existence. Pour marquer l’événement, le centre de liaison et de transfert tenait, à Québec, un gala-anniversaire auquel participaient 250 décideurs provenant du milieu des affaires, des universités et du gouvernement, de même que des représentants de la relève.
Le choix des convives visait à souligner l’importance d’assurer le transfert des connaissances entre les générations, en cette période de bouleversement démographique, marquée par le départ prochain et massif des baby-boomers pour la retraite et l’insuffisance de la relève. L’organisme croit que l’efficacité avec laquelle l’industrie assurera la relève de ses effectifs aura, dans le contexte actuel de mondialisation, un impact important sur son avenir.
Pour preuve de sa volonté de favoriser l’émergence d’une relève suffisante et de qualité, le CEFRIO a doublé son gala-anniversaire d’une soirée-bénéfice visant à recueillir des fonds pour constituer des bourses qui permettront à des étudiants à la maîtrise d’effectuer des stages dans les PME qui aspirent à se démarquer grâce aux TI.
Au terme de l’événement, 49 000 $ ont été amassés, ce qui est suffisant, croit la présidente-directrice générale du CEFRIO, Monique Charbonneau, pour offrir trois stages de deux ans. Bell Canada, Bombardier Aéronautique et la CSST ont contribué au financement de ces bourses, en partenariat avec le Fonds québécois de la recherche sur la nature et les technologies et le Fonds québécois de recherche sur la société et la culture.
Plan d’action
Le gala-anniversaire du CEFRIO a été précédé de son assemblée générale annuelle, durant laquelle Mme Charbonneau a dévoilé le plan d’action quinquennal de l’organisme. Ce dernier est articulé autour de trois enjeux majeurs, auxquels la société québécoise est confrontée, soit la compétitivité des entreprises, le développement des régions et l’amélioration des services gouvernementaux aux citoyens et aux entreprises. Les projets que mettra en œuvre le CEFRIO d’ici 2011 seront déterminés en fonction de ces trois enjeux.
« On a remis sur la table la compétitivité des entreprises, surtout des PME qui sont plus vulnérables, précise la PDG. Mais ce qui est encore plus important, c’est que maintenant que la fibre optique est présente dans toutes les régions du Québec, ou presque, on veut voir de quelle façon on pourrait l’utiliser pour rendre les régions plus innovantes. On pourrait, par exemple, former des communautés de pratiques dans les régions pour favoriser l’innovation. […] Aussi, on pourrait voir de quelle façon on pourrait relier les initiatives des différents paliers de gouvernement, qui ont mis en place plusieurs guichets uniques (!), pour mieux servir les citoyens et les entreprises. »
Pour l’aider à mettre en œuvre son plan d’action, le CEFRIO a accueilli deux nouveaux directeurs scientifiques dans ses rangs. Les deux recrues sont Paul Prévost, professeur-chercheur à l’Université de Sherbrooke et expert en développement des collectivités locales, et Anne Bourhis, professeure agrégée et directrice du service de l’enseignement de la gestion des ressources humaines à HEC Montréal.
Ces deux spécialistes viennent prendre la place de deux directeurs scientifiques qui ont quitté le CEFRIO récemment, soit Réal Jacob, qui oeuvrait au sein de l’organisme depuis 2001, et Michel Audet. Alors que M. Jacob a été nommé directeur, Valorisation, Transfert aux entreprises et Formation des cadres à HEC Montréal, M. Audet a été nommé par le gouvernement du Québec pour représenter la province au sein de la délégation permanente du Canada auprès de l’UNESCO.
Les membres du CEFRIO ont également profité de l’Assemblée générale pour nommer les nouveaux membres du conseil d’administration de l’organisme et pour élire un nouveau président, en l’occurrence Christian Goulet, vice-président adjoint, secteur public, responsable de la région de Québec, chez Bell Canada.