Des entreprises de développement plus scrupuleuses sous-utiliseraient des jeux de données rendus disponibles pour être appliqués à des projets liés à l’intelligence artificielle, en raison d’une ambiguïté juridique sur leur utilisation.
Pour y remédier, selon Element AI, un outil informatique en ligne de création de licences d’utilisation a récemment été dévoilé par un groupe de chercheurs en intelligence artificielle (IA) et d’experts juridiques, pour « favoriser la transparence et la clarté dans l’utilisation des ensembles de données pour les applications en apprentissage machine », ainsi que pour « standardiser le texte de licences utilisées avec les jeux de données ».
« L’IA dépend des données créées ou obtenues auprès de tiers », soutient Element AI, un fournisseur basé à Montréal qui développe et qui commercialise des produits d’IA destinés à la prise de décisions dans les entreprises.
Element AI ajoute qu’un article scientifique au sujet de la Licence de données de Montréal, en tant que projet de modèle universel de langage pour rendre des données accessibles, a été publié par le même groupe, formé de chercheurs d’Element AI, de Polytechnique Montréal, de l’Institut québécois d’intelligence artificielle (MILA) et de l’Institut canadien de recherches avancées (CIFAR).
Ce projet vise aussi à « apporter plus de clarté sur le plan juridique pour les individus et entreprises qui rendent les données disponibles pour des tiers à des fins d’utilisation dans le domaine de l’intelligence artificielle ».
Selon Element AI, l’ensemble doit permettre « de refléter les intentions des personnes qui rendent ces données disponibles », et de faire en sorte que « celles qui utilisent les données comprennent les restrictions » applicables.
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