Pour une deuxième année consécutive, les PME québécoises ont pu profiter de ce salon pour s’informer sur les dernières solutions technologiques.
Les 26 et 27 octobre derniers, le Palais des Congrès de Montréal était l’hôte de la deuxième édition du salon informatique ExpoTI Performance. Ciblant les PME québécoises désirant se doter des plus récents outils technologiques, l’événement, organisé par ExpoPromotion, a attiré plus de 3 800 acheteurs de la grande région montréalaise.
« [Voir des étudiants à l’événement], c’est ma hantise ! confie Robert Yelle, vice-président exécutif de ExpoPromotion. Du temps du Marché International du Multimédia [NDLR : ancien salon géré par la même organisation] où il y avait des fabricants de jeux, ces gens-là débarquaient ; j’étais horrifié ! Là, ce n’était pas le cas : c’était uniquement sur invitation. C’est très important de ne pas décevoir les exposants qui veulent des acheteurs potentiels. On veut qu’ExpoTI devienne un guichet pour les entreprises au Québec pour magasiner leurs solutions TI. »
Des solutions proposées cette année, par quelque 150 exposants, principalement des fournisseurs québécois. En effet, à part Allstream, Brother, Computer Associates et Microsoft, les grands fournisseurs internationaux brillaient par leur absence.
« Il y a quand même des grands noms, mais c’est un événement qui fait place à la relève, soutient M. Yelle. C’est difficile d’attirer les gros joueurs, car ils sont très frileux. Les entreprises qui ont participé, ce sont des entreprises dynamiques qui n’ont pas peur de prendre un risque. »
Nouveaux produits et conférences
Certains exposants ont profité du salon pour lancer ou démontrer leurs derniers produits. Au total, 16 nouveaux produits y étaient démontrés. Ce fut notamment le cas d’Onyris qui lançait la version 5 de son outil de développement et de gestion de sites Web, Netedit (prix de départ : 2 900 $), d’Intelligence Digitale qui introduisait son service de gestion et de diffusion de site Web en mode ASP, iDigit (250 $/mois et plus), et d’Elfiq Solutions qui dévoilait le nouveau nom de son répartiteur de charges Link LB, anciennement Elfiq-Alizé, destiné au marché américain.
Il y avait aussi Zerospam qui présentait son nouveau service de détection précoce des tentatives d’hameçonnage (phishing) du même nom (0,75 $ par mois par boîte postale et plus) et Allstream qui démontrait sa récente solution d’encre numérique Write Once (environ 700 $ par stylo) qui permet de numériser et stocker l’information manuscrite saisie dans des formulaires.
Le salon proposait aussi une quarantaine de conférences, assurées principalement par les fournisseurs qui en profitaient pour mousser leur offre. Le programme était divisé en cinq volets thématiques, soit les technologies mobiles, les solutions d’affaires, la sécurité de l’information, les technologies d’identification des produits par radiofréquence (RFID) et les technologies Linux.
Satisfait de cette deuxième édition, l’organisateur prévoit remettre ça en 2006, en développant cette fois davantage le volet international. Il compte, pour se faire, intensifier ses efforts de démarchage auprès des fournisseurs américains et européens. Il devrait y avoir, en outre, un pavillon français.
« Un peu comme je l’ai fait à l’époque du MIM, on essaie de consolider l’événement au niveau local durant les deux premières années, et après on lance des invitations au niveau international et c’est ce que j’ai l’intention de faire. On a tellement de beaux produits ici », conclut le vice-président.