Un juge californien a conclu que les policiers américains ne peuvent pas forcer les gens à déverrouiller leur téléphone mobile avec leur doigt ou leur visage, dans le cas de la reconnaissance faciale, rapporte le média américain Forbes.
Des juges américains avaient auparavant établi que la police était autorisée à forcer le déverrouillage d’appareils, comme le iPhone, verrouillés grâce à une empreinte digitale, à la reconnaissance faciale ou à la reconnaissance de l’iris, bien que les policiers ne peuvent pas forcer un suspect à divulguer son mot de passe, en raison du cinquième amendement.
Selon la décision de la cour californienne, toutes ces méthodes se valent. « Si une personne ne peut pas être forcée de fournir son mot de passe […], elle ne peut pas non plus être forcée de fournir son doigt, son pouce, son iris, son visage, ou toute autre caractéristique biométrique pour déverrouiller le même appareil », a écrit le juge.
L’accès aux téléphones multifonctions par la police soulève des questions en matière de protection de la vie privée, puisqu’un policier peut y apprendre, au sujet d’une personne, davantage que ce qui est nécessaire à son intervention.
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