Malgré des critiques, Google a défendu hier son projet de moteur de recherche destiné aux Chinois sur lequel il planche depuis plusieurs mois.
L’expérimentation baptisée Projet Dragonfly vise à développer un moteur de recherche respectant les règles décidées par les autorités chinoises en matière d’information.
Lors d’une conférence organisée par le média Wired, Sundar Pichai, le PDG de Google, a justifié ce projet en déclarant que ce moteur de recherche pourrait fournir une information de meilleure qualité que celle offerte présentement. « Notre mission nous impose de fournir de l’information à tout le monde, et [la Chine] représente 20 % de la population mondiale », a-t-il dit.
Selon Sundar Pichai, les premiers résultats du projet Dragonfly étaient concluants puisque le moteur de recherche serait capable de répondre à plus de 99 % des recherches.
Google a quitté la Chine en 2010, car le groupe refusait de se plier aux règles des autorités chinoises. Mais il songe à y retourner. Une volonté qui a suscité des critiques parmi des défenseurs des droits humains et une colère chez les employés de Google. En août, une lettre interne dénonçant le manque de transparence concernant Dragonfly a été signée par 1000 salariés de Google.
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