L’Association québécoise des technologies (AQT) affirme souhaiter le lancement d’un projet pilote permettant aux PME et aux entreprises en démarrage de positionner leurs technologies répondant à un besoin de l’État.
Rappelons qu’en avril dernier, Pierre Moreau, président du Conseil du Trésor, a déposé un projet de loi au sujet de la gouvernance et de la gestion des technologies de l’information (TI) au niveau de l’État. Le projet de loi viserait notamment à établir un comité de gouvernance chapeauté par un dirigeant principal de l’information (DPI), afin de mieux coordonner les besoins et les réalisations en matière de TI.
Selon une étude réalisée en 2014 par l’AQT, 40 % des dirigeants de petites et moyennes entreprises (PME) en TIC avaient alors cessé de participer aux appels d’offres, estimant les critères beaucoup trop restrictifs, et 26 % avouaient n’avoir jamais réussi.
L’AQT mentionne aussi soutenir le projet de loi, mais s’inquiéter de la capacité de cette nouvelle structure à « assurer une saine cohésion entre les entités de l’État ». Elle recommande donc que le DPI et les dirigeants de l’information aient suffisamment de pouvoir pour obliger les ministères et les organismes publics à adopter les mesures et les politiques de l’État. De plus, elle dit souhaiter la création d’un sous-comité responsable de communiquer avec les fournisseurs et de trouver des pistes d’améliorations.
Par ailleurs, l’AQT voudrait aussi que les organismes publics démontrent que tout contrat dont la valeur dépasse 10 millions de dollars n’est pas un regroupement de plusieurs projets plus petits.
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