Le Québec et l’Ontario ont signé une entente de coopération en matière d’intelligence artificielle (IA).
Ce partenariat viserait à favoriser la collaboration entre les deux provinces sur le plan de la recherche, du recrutement de talents, du développement des compétences et de la croissance des entreprises.
Un objectif serait de soutenir l’émergence de technologies touchant à la conduite autonome, à la reconnaissance vocale ou encore à l’imagerie médicale en s’appuyant notamment sur l’Institut des algorithmes d’apprentissage de Montréal (MILA), qui est dirigé par le professeur Yoshua Bengio et rattaché à l’Université de Montréal, ainsi que sur son équivalent ontarien, l’Institut Vecteur.
Concrètement, l’accord prévoirait la définition d’un plan de collaboration, qui doit cibler le développement de programmes de formation, l’examen des besoins en main-d’oeuvre, de même que le partage des meilleures pratiques de soutien aux entreprises dans l’adoption de l’IA et de commercialisation des technologies liées à l’IA.
Autre objectif : étudier comment l’IA pourrait profiter aux services qui sont offerts par l’État aux citoyens et aux entreprises. Enfin, le plan doit aussi se traduire par la mise en place d’une réflexion autour des considérations éthiques et réglementaires associées à l’IA, ainsi que d’une évaluation des risques induits par la collecte et l’analyse des renseignements personnels, qui sont souvent à la base de l’apprentissage automatique.
Lire aussi :
Samsung crée un labo d’IA à Montréal