Apple serait la dernière entreprise en date à se montrer intéressée par l’acquisition de la filiale de Toshiba qui se spécialise dans les puces mémoire.
Confronté à des difficultés financières dans le domaine du nucléaire, le conglomérat japonais, qui est le deuxième fournisseur mondial de puces mémoire après Samsung, souhaite céder cette division. Selon PC World, cette division a généré des ventes 5,8 milliards de dollars l’an dernier et lui a rapporté 934 millions de dollars en profits.
Selon NHK, qui est l’équivalent de Radio-Canada au Japon, Apple songe à s’allier à Foxconn Technology, qui fabrique des iPhone dont les composants sont notamment fournis par Toshiba. Ensemble, ils pourraient investir dans l’activité puces mémoire de Toshiba.
Le groupe taïwanais Hon Hai, qui possède Foxconn Technology, avait déjà exprimé son intérêt pour cette acquisition, de même que Google et Amazon. L’entreprise américaine de semi-conducteurs Broadcom, associée au fonds d’investissement Silver Lake Partners, ainsi que le fabricant de puces sud-coréen SK Hynix seraient, aussi sur les rangs.
L’entreprise américaine Western Digital, qui est connue pour fabriquer des disques durs, souhaite aussi reprendre l’activité puces mémoire de Toshiba. En mai 2016, elle a racheté Scan Disk, qui produit notamment des cartes mémoire. Partenaire d’affaires de Toshiba, Western Digital estime avoir un droit de veto ou d’approbation sur la transaction.
Hon Hai aurait fait monter les enchères à 27 milliards de dollars, selon Bloomberg. De son côté, Broadcom serait prêt à débourser 18 milliards.
Le Japon, soucieux d’éviter de voir un de ses fleurons industriels passer à des mains étrangères, essaierait de monter une offre financée par plusieurs entreprises locales. Cependant, si les puces mémoire devaient être vendues à des étrangers, le Japon affiche clairement sa préférence pour un acheteur américain. La prochaine ronde d’offres se tiendra à la mi-mai.
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