Des forces de marché et des intérêts commerciaux devraient limiter le nombre d’entreprises qui offrent le chiffrement de communications.
Un rapport produit par le Harvard’s Berkman Center for Internet et rapporté par IT World Canada affirme que « les circonstances lors desquelles des entreprises offriront un chiffrement qui leur empêche de voir les données d’utilisateurs » seront limitées parce qu’elles en ont besoin pour générer des revenus et pour développer des produits.
La « trajectoire du développement technologique » présagerait un futur « abondant en données non chiffrées ».
Ainsi, selon le rapport, il serait erroné de penser, de craindre et/ou d’affirmer, comme le font des forces de l’ordre, que les voies de communication deviendront opaques et hors de portée au point d’affaiblir leur capacité de surveiller et d’intercepter des communications de citoyens, et que les seules solutions seraient d’interdire le chiffrement des communications et d’obtenir des clés d’accès dissimulés (par la voie de tribunaux) aux logiciels de sécurité et confidentialité commerciaux, de même qu’aux divers services chiffrés qui sont offerts par des entreprises comme Apple, Google et Yahoo.
Le marché technologique ne devrait donc pas manquer « d’opportunités de surveillance » et de collecte d’informations et de métadonnées pour les forces de l’ordre et l’industrie de la surveillance des communications de citoyens non chiffrées de types voix, texte, ou vidéo, qui devraient être difficiles à éviter même pour des criminels en tout genre.
IT World Canada ajoute d’ailleurs que des experts en cybersécurité répliquent aux forces de l’ordre en soulignant que les portes dissimulées qu’elles exigent peuvent autant être exploitées par des criminels que par des forces de l’ordre.
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