FACIL propose de rechercher à la place un « vrai » plan de protection de la vie privée et de mettre fin à la « surveillance de masse ».
FACIL, un organisme qui est voué à l’appropriation collective de l’informatique libre, invite les Québécois(es) à ne « pas céder à la peur » et à s’adresser aux sénateurs du Canada afin de leur demander de rejeter le projet de loi C-51, qui a été adopté en mai à la Chambre des communes et qui est maintenant à l’étude au Sénat.
Selon FACIL, qui est membre depuis 2013 de la coalition « Protégeons notre vie privée », ce projet de loi « fait reculer les droits à la vie privée et à la liberté d’expression ». FACIL précise que son opposition s’insère dans sa volonté de « mettre fin de façon définitive au phénomène de la surveillance de masse ».
FACIL affirme que cette loi « augmente les pouvoirs du Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) au détriment de la liberté d’expression tout en ne faisant rien pour protéger la vie privée ». De plus, FACIL soutient que la « surveillance de masse » serait « extrêmement coûteuse et inefficace contre le terrorisme », ainsi qu’une « illusion de sécurité ».
Également, FACIL ajoute que la vie privée serait déjà « bafouée au plus haut point par les activités de surveillance des États et des grandes entreprises du numérique ».
Selon son site Internet, FACIL comprend parmi ses partenaires et ses partenaires historiques le Réseau Koumbit, le Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM), Mozilla Québec, Communautique et le Laboratoire de communication médiatisée par ordinateur (LabCMO).
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