L’accès au capital humain sera un enjeu qui pourrait freiner la croissance du secteur des technologies de l’information et des communications (TIC) du Québec, selon TechnoCompétences.
TechnoCompétences, qui agit à titre de comité sectoriel de main-d’œuvre en TIC au Québec et qui publie un diagnostic sectoriel annuel des TIC, affirme que les entreprises et les employeurs devront développer une culture de formation et mettre en place des stratégies de développement de « leur capital humain », et ce, afin « d’assurer le développement des professionnels en TIC » du Québec.
« Le recrutement est l’enjeu principal en gestion des ressources humaines. Le secteur a 6 000 postes à combler à chaque année, avec un délai moyen d’embauche de 53 jours et un taux de roulement de 17,3 % », soutient TechnoCompétences. D’autre part, « les employeurs en TIC demandent des candidats hautement qualifiés et on parle généralement de spécialistes possédant de cinq à sept ans d’expérience », fait remarquer le comité sectoriel.
Le comité sectoriel explique que « le PIB de l’industrie des TIC a cru deux fois plus vite que celui du Québec depuis 1997 » et que « ses revenus ont atteint 31,4 milliards de dollars en 2012, une hausse de 11 % depuis 2008 », grâce aux services informatiques, aux télécommunications et à l’édition logicielle.
Également, TechnoCompétences mentionne que la formation initiale serait un autre enjeu lié à la relève, qui nécessiterait des « mesures proactives » de développement de la main-d’œuvre en collaboration avec les milieux institutionnels et industriels. De plus, TechnoCompétences souligne qu’il n’y a encore que deux femmes en TIC pour huit hommes.
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