Santé Canada met à jour sa modélisation de l’interaction entre les champs de radiofréquence et le corps humain.
Santé Canada publie de nouvelles limites d’intensité d’exposition humaine à l’énergie électromagnétique des radiofréquences, avec une nouvelle version du Code de sécurité 6, qui est libérée par les téléphones cellulaires, les appareils Wi-Fi, ainsi que les tours de téléphonie cellulaire et radiodiffusion.
Selon Santé Canada, les nouvelles limites « un peu plus restrictives dans certaines plages fréquences » sont « fondées sur des preuves scientifiques » et « adéquates pour protéger contre tous les effets néfastes connus sur la santé ».
Santé Canada précise que la version révisée du Code de sécurité 6 « tient compte des recommandations formulées par le groupe d’experts de la Société royale du Canada sur le Code, ainsi que des commentaires de nature scientifique et technique qui ont été soumis à Santé Canada pendant la consultation publique portant sur la ligne directrice proposée ».
Controverse
En 2013, un groupe d’intérêt, le Canadians for Safe Technology, avait exigé la démission d’un expert d’un comité d’étude de la Société royale du Canada, John Moulder, en raison de ses relations de consultant auprès de l’industrie américaine et de ses potentiels conflits d’intérêts avec l’examen de sécurité au Canada. De plus, un président du comité, Daniel Krewski, avait démissionné.
Ce comité d’étude avait été mandaté par la Société royale du Canada pour effectuer une étude pancanadienne sur l’impact sur la santé des ondes émises par les tours cellulaires, les téléphones mobiles et les bornes Wi-Fi, et pour faire des recommandations à Santé Canada sur la pertinence ou non d’une révision des règles fédérales en matière d’émissions de radiofréquences.
En 2011, l’Organisation mondiale de la santé avait placé les radiations des tours de téléphonie cellulaire, des téléphones mobiles et du Wi-Fi parmi les cancérigènes possibles.
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