L’industrie de l’assurance de dommages ne devrait pas passer à côté des possibilités qui sont offertes par la télématique pour fixer les primes d’assurance en fonction des comportements, selon EY.
Le cabinet de services aux entreprises Ernst & Young (EY) prétend que les consommateurs sont de plus en plus enclins à souscrire à des assurances en fonction de l’utilisation, qui reposent sur la télématique pour partager les données.
Par exemple, mentionne EY, sur la base d’un rapport maison, la télématique permettrait aux sociétés d’assurance de faire le suivi dans les voitures des habitudes de conduite et de les évaluer. « Cette technologie est axée sur le partage de données à l’aide de dispositifs de télécommunications », précise EY.
Cependant, la télématique ne représenterait qu’une source de données parmi d’autres sources classiques de données auxquelles les assureurs ont accès pour mieux connaître leurs clients. « L’analyse de données procure plus de valeur si elle est intégrée dans tous les aspects des activités », soutient EY.
Ainsi, outre les habitudes de conduite des clients, « les sociétés ont accès à un nombre considérable de données structurées et non structurées, comme l’information sur le mode de vie et les expériences en ligne », affirme EY.
EY prévient que « l’analyse de ces données exigera des investissements en gens, matériel, logiciel et technologies » et que « la négliger sera préjudiciable pour les assureurs de dommages en 2015 et au-delà, qui doivent utiliser les données et l’analyse de données pour accroître leurs marges bénéficiaires ».
Lire aussi :
Les TI et l’automobile: Au service des affaires