Les fabricants de mémoire vive dynamique, une composante qui se retrouve dans la majorité des appareils électroniques, auraient fixé le prix de cette composante, ce qui aurait fait grimper le prix des appareils.
Option consommateurs et Belleau Lapointe avocats affirment que les entreprises et les organisations de 25 employés et plus du Canada qui ont acheté entre 1999 et 2002 des produits électroniques qui contiennent de la mémoire vive dynamique (ou dynamic random access memory en anglais) peuvent réclamer des centaines de dollars en compensation.
Les appareils en question peuvent être des ordinateurs, des imprimantes, des serveurs, des assistants numériques personnels, des cartes graphiques, des enregistreurs vidéos et décodeurs numériques, ou bien des systèmes de point de vente informatisés.
Selon Option consommateurs et Belleau Lapointe, ces compensations et d’autres moins élevées pour les consommateurs proviennent d’un fonds de compensation de 80 millions de dollars récupéré grâce à des ententes et règlements hors cour avec les défenderesses, dans le cadre de recours collectifs intentés au Canada contre des fabricants de mémoire DRAM.
« Les recours collectifs alléguaient que les fabricants ont fixé les prix de la DRAM entre le 1er avril 1999 et le 30 juin 2002, augmentant du coup les prix payés par les consommateurs pour la DRAM et de nombreux produits électroniques », précise la campagne de sensibilisation cestmonargent.ca.
Belleau Lapointe est l’un des quatre cabinets d’avocats qui ont dirigé les recours collectifs. Selon Option consommateurs, il s’agit « d’une occasion pour tous les Canadiens d’envoyer un message clair qu’ils veulent profiter d’une saine concurrence pour tous les produits de consommation ».
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