91,5 % des établissements québécois de cinq employés et plus auraient été branchés à Internet en 2012, selon l’Institut de la statistique du Québec. Les liaisons à haut débit seraient omniprésentes, mais les liaisons mobiles seraient à la traîne.
L’Institut de la statistique du Québec, dans un bulletin de la série Science, technologie et Innovation (STI) en bref, note que c’est la région administrative du Centre-du-Québec qui aurait eu le taux le plus élevé de branchement à Internet des établissements de cinq employés et plus (95,5 %). Cette région aurait devancé celle des Laurentides (94,3 %) et celle de Chaudière-Appalaches (93,8 %).
Les régions administratives de Montréal (7e rang, 92 %) et de Québec (8e rang, 91,8 %) auraient été devancées par la région de l’Abitibi-Témiscamingue (6e rang, 92,1 %).
Selon l’Institut de la statistique du Québec, les régions du Nord-du-Québec (85,7 %), de la Montérégie (88,4 %) et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (89,4 %) auraient eu les plus faibles taux de branchement des établissements de cinq employés et plus parmi les régions administratives du Québec en 2012.
Parmi les 8,5 % d’établissements de cinq employés et plus au Québec qui n’auraient pas été branchés à Internet en 2012, 82,9 % n’auraient pas eu besoin de ce service ou auraient eu des besoins limités en matière de branchement à la Toile. 13,7 % des établissements non branchés auraient considéré que le coût d’un service d’accès à Internet est trop élevé, 1,3 % auraient estimé que la qualité du service disponible est insatisfaisante et 1 % n’auraient pas eu de service disponible dans leur région.
Haut débit et liaison mobile
Selon l’Institut de la statistique du Québec, 95,3 % des établissements de cinq employés et plus qui auraient été branchés à Internet en 2012 auraient eu recours à une liaison à haut débit, soit à une liaison d’un débit de 1,5 mégabit à la seconde et plus.
C’est dans la région administrative de Chaudière-Appalaches qu’il y aurait eu le taux le plus élevé de branchement à Internet au moyen d’une liaison à haut débit (98 %) parmi les établissements liés au web en 2012. Cette région aurait devancé celle de la Capitale-Nationale (97,7 %) et celle de Laval (96,6 %). La région de Montréal, avec un taux de branchement de 95,3 %, aurait été au dixième rang des régions administratives québécoises, tout juste sous la moyenne québécoise.
Les données de l’Institut de la statistique du Québec permettent de constater que les établissements de cinq employés et plus seraient moins nombreux à recourir aux liaisons mobiles à Internet, par le biais d’appareils portatifs comme le téléphone intelligent et la tablette numérique. En 2012, seulement 56,5 % des établissements de cinq employés et plus qui étaient branchés à Internet auraient eu recours à des branchements mobiles.
C’est la région administrative de Laval qui aurait compté le plus haut taux de branchement à Internet mobile (64,2 %), devant la région de Montréal (61,5 %) et la région de l’Estrie (59,3 %). La région de la Capitale-Nationale aurait été au cinquième rang (57 %), tout juste devant la moyenne nationale.
À l’opposé, ce sont les régions du Bas-Saint-Laurent (42,2 %), de l’Abitibi-Témiscamingue (44,3 %) et des la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (47,8 %) qui auraient eu les plus bas taux de branchement à Internet mobile au Québec en 2012.
L’Institut de la statistique du Québec a fait ces constats à propos du branchement à Internet des établissements québécois en 2012 à l’aide des données de l’Enquête sur l’intégration d’Internet aux processus d’affaires que l’entité gouvernementale a réalisée l’année dernière.