À l’échelle du Canada, 90 % des moyennes et grandes entreprises du disent avoir une présence sur les médias sociaux et 10 % des cadres d’entreprises les considèrent comme une perte de temps, révèle un sondage SAS/Léger Marketing.
Les cadres canadiens de moyennes et de grandes entreprises consultés affirment dans une vaste majorité que les médias sociaux peuvent influer sur leur marque et, par conséquent, disent accorder une importance à leur utilisation.
Toutefois, 43 % des répondants soutiennent que les médias sociaux jouent un rôle limité lorsque vient le temps d’attirer l’attention du public sur leur marque. À l’opposé, un peu plus de 16 % estiment que les médias sociaux sont le principal moyen d’attirer l’attention du public, alors que 31 % considèrent qu’ils jouent un rôle de premier plan.
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À l’échelle des provinces, les cadres de l’Ontario (20 %), de l’Alberta (19 %) et du Québec (15 %) sont plus nombreux à affirmer que les médias sociaux sont leur principal outil de communication privilégié avec le public. À titre comparatif, seuls 6 % des cadres des Maritimes sont de cet avis.
Les cadres du secteur public sont plus enclins que leurs homologues du secteur privé (21 % contre 14 %) à affirmer que les médias sociaux sont leur principal outil de communication avec le public.
« Maintenant, plus que jamais, les consommateurs surveillent nos marques étroitement puisqu’ils contribuent aux réseaux sociaux en nombre sans précédent. Le taux de confiance à l’égard des entreprises semble avoir atteint un creux, et les consommateurs se tournent vers les médias sociaux et leurs réseaux avant de prendre des décisions d’achat. Ainsi, les médias sociaux sont devenus un puissant outil dont les entreprises doivent tenir compte », soutient Lori Bieda, consultante pour SAS et ex-responsable du marketing, dans un communiqué.
« Les sentiments réels par rapport aux marques sont exposés au grand jour – dans une forme plus publique que jamais – et transmis à des vitesses qui peuvent jouer un rôle décisif dans le succès d’une marque. L’exploration de la masse de données générées par les médias sociaux permettra aux spécialistes du marketing, aux recherchistes et aux spécialistes de l’expérience client de stimuler les affaires », a-t-elle ajouté.
Une perte de temps ?
À l’échelle nationale, 10 % des cadres interrogés estiment que les réseaux sociaux sont une perte de temps, point de vue partagé par 15 % des dirigeants des secteurs de la construction, de la fabrication, de l’immobilier et des services juridiques.
La province de l’Ontario, malgré la grande importance qu’elle accorde aux médias sociaux, est également la province la plus sceptique à leur égard. En effet, 14 % des cadres sondés dans la province affirment qu’il ne s’agit que d’une mode éphémère qui devrait disparaître d’ici quelques années, contre seulement 5 % au Québec et 3 % dans les provinces de l’Atlantique, du Manitoba et de la Saskatchewan. À l’échelle nationale, 9 % des répondants considèrent que les médias sociaux sont une folie passagère.
Le sondage a été mené en mars auprès de 1 022 «décideurs du monde des affaires occupant un poste de direction» à travers le Canada.
SAS est une entreprise américaine qui possède des bureaux à Québec et à Montréal. Elle se spécialise dans les logiciels et services d’analyse d’affaires et de veille économique.
Denis Lalonde est rédacteur en chef au magazine Direction informatique.