Une toute nouvelle enquête NETendances rendue publique cette semaine par l’Académie de la transformation numérique de l’Université Laval révèle que les adultes résidant dans trois régions administratives du Québec accusent un important retard dans leur branchement à Internet à la maison.
Intitulée Portrait numérique des régions, l’enquête rapporte que les taux de branchement à domicile des adultes habitant en Outaouais (79 %), en Abitibi-Témiscamingue (76 %) et en Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine (66 %) sont nettement en deçà de la moyenne de l’ensemble du Québec, qui se situe à 93 %.
« Bien que des mesures importantes aient été entreprises pour connecter le Québec, les résultats de l’enquête révèlent les défis persistants dans certaines régions », précise la directrice intelligence d’affaires et recherche marketing à l’ATN, Claire Bourget. « Les investissements et initiatives demeurent essentiels pour surmonter ces disparités numériques. »
Toujours selon l’enquête, neuf utilisateurs d’Internet à domicile sur dix (91 %) optent pour un accès illimité, une faible augmentation par rapport à 2022. « Ces données illustrent une légère progression de l’adhésion à un accès illimité à Internet à domicile dans l’ensemble du Québec, bien que des différences régionales subsistent », mentionne Bruno Guglielminetti, porte-parole des enquêtes NETendances à l’ATN. Ces variations pourraient refléter une combinaison complexe de facteurs tels que les infrastructures et la densité de population spécifiques à chaque région. »
En outre, l’enquête révèle que la perception de la qualité du signal cellulaire à la maison varie grandement selon les régions. C’est dans les régions de la Mauricie (71 %), de Lanaudière (70 %), de la Capitale-Nationale (67 %), de Laval (67 %) et de Montréal (65 %) qu’on perçoit davantage la qualité du signal cellulaire comme étant très bonne. Et dans les régions de l’Abitibi-Témiscamingue (43 %), des Laurentides (46 %), de la Côte-Nord (47 %) et de l’Outaouais (48 %), la perception positive y est la moins répandue. La moyenne pour l’ensemble du Québec est de 60 %.
On apprend aussi que 42 % des détenteurs de téléphone intelligent du Québec estiment que la qualité du signal cellulaire est très bonne lors de leurs déplacements. Ce sont les régions de la Côte-Nord (25 %), de l’Abitibi-Témiscamingue (26 %), de l’Estrie (34 %) et du Bas-Saint-Laurent (36 %) qui affichent les taux les plus bas dans cette catégorie.
Les résultats détaillés de l’enquête NETendances sont disponibles sur le site Web de l’ATN.