Bell et TELUS offrent les services à large bande les plus performants selon un rapport d’Opensignal 

Opensignal publiait la semaine dernière un nouveau rapport comparant l’expérience à large bande offerte par les principaux fournisseurs au Canada. 

Les fournisseurs de réseau fixe ont été évalués selon six paramètres : le taux de réussite du haut débit, la qualité constante du haut débit, l’expérience vidéo haut débit, la vitesse de téléchargement haut débit, vitesse de téléchargement haut débit maximale et vitesse de téléversement haut débit, pendant les heures moyennes et de pointe (de 10 h à 16 h). 

Le rapport démontre que Telus domine le marché du haut débit dans l’Ouest canadien, obtenant le meilleur score pour la plupart des mesures, notamment la qualité constante du haut débit (qui évalue si l’expérience des utilisateurs sur un réseau est suffisante pour répondre aux exigences des applications courantes), la vitesse de téléchargement du haut débit et l’expérience vidéo haut débit. 

Mais Shaw s’est également taillé une place sur le marché albertain, avec la vitesse de téléchargement à large bande la plus rapide, atteignant 145,8 Mbps, soit près de 20 % plus rapide que la fibre de Telus. 

Cependant, la récente conclusion de la fusion Rogers-Shaw pourrait ébranler la domination de Telus dans l’Ouest canadien, où Rogers a été contraint d’investir des millions de dollars pour étendre sa présence, créer des emplois et améliorer la connectivité et la 5G, dans le but de stimuler la concurrence. 

Mais pour l’instant, Telus reste également dominant en Colombie-Britannique, obtenant un score supérieur à Shaw, pour la qualité constante du haut débit, l’expérience vidéo haut débit, la vitesse de téléchargement haut débit et le taux de réussite haut débit (la mesure la proportion moyenne de tests réussis par rapport à tous les tests exécutés pour chaque réseau Wi-Fi unique sur chaque fournisseur). 

Pendant ce temps, Rogers fait meilleure figure en Ontario contre Bell, qui est numéro un dans les six catégories. 

Rogers est à égalité avec Bell pour la vitesse moyenne de téléchargement à large bande la plus élevée en Ontario, les vitesses des deux opérateurs avoisinant les 165 Mbps, soit environ 52,9 % plus rapides que Cogeco, qui se classe derrière eux. 

Rogers arrive également au deuxième rang pour la vitesse de téléchargement maximale à large bande, avec une marge de moins de cinq pour cent. 

Mais les cotes de vitesse de téléversement à large bande et de qualité constante à large bande de Bell sont beaucoup plus élevées, dépassant Rogers et Cogeco d’au moins cinq points de pourcentage. 

Au Québec, la concurrence à large bande est la plus féroce, avec Vidéotron, Telus et Cogeco détenant une juste part du marché, mais Bell décrochant toujours la première place, comme c’est le cas dans les provinces de l’Atlantique, où Rogers et Eastlink sont également de puissants concurrents. 

Shaw, cependant, représente la meilleure expérience à large bande selon plusieurs paramètres en Saskatchewan, suivi de près par SaskTel, et au Manitoba, où Bell a également obtenu des scores élevés en matière de large bande. 

Cependant, bien que Bell et Telus aient été les plus performants dans de nombreuses provinces et dans plusieurs mesures de la large bande utilisées dans ce rapport, leurs homologues offrant des services « non-fibre » accusaient un retard significatif, selon le rapport. 

Opensignal classe les services suivants comme « non-fibre » : 

  • Ligne d’abonné numérique asymétrique (ADSL ou ADSL2+). 
  • Les technologies « Fiber to the curb/cabinet (FTTC) » telles que les lignes d’abonnés numériques à très haut débit (VDSL) ou G.fast. 
  • Réseaux câblés, par exemple : DOCSIS ou fibre coaxiale hybride (HFC). 
  • 4G ou 5G ou d’autres types d’accès sans fil fixe (FWA). 
  • Accès Internet par Satellite. 

L’article original (en anglais) est disponible sur IT World Canada, une publication sœur de Direction informatique. 

Adaptation et traduction française par Renaud Larue-Langlois. 

Ashee Pamma
Ashee Pamma
Ashee est rédactrice pour IT World Canada. Elle a obtenu son diplôme en communication et études médiatiques à l'Université Carleton à Ottawa. Elle espère devenir chroniqueuse après d'autres études en journalisme. Vous pouvez lui envoyer un courriel à apamma@itwc.ca.

Articles connexes

Rogers et Lynk réalisent un appel satellite-téléphone mobile, un lancement est prévu en 2024

Rogers et Lynk Global ont annoncé avoir conclu avec succès le premier appel satellite-téléphone mobile au Canada, à l'aide des téléphones intelligents Samsung Galaxy S22. Les deux sociétés ont également testé les services SMS, de données et d’alertes d’urgence.

La CDPQ investit dans Cogeco Communications

La CDPQ investit dans Cogeco Communications à la suite du rachat du bloc d'actions détenues par Rogers. Une fois la transaction complétée, la CDPQ détiendra 350 M$ du capital de l’entreprise québécoise qui figure parmi les 10 principaux câblodistributeurs en Amérique du Nord, indique un communiqué.

Le Bureau de la concurrence va enquêter sur le marketing de Rogers concernant ses forfaits de données illimitées « Infinite »

Le Bureau de la concurrence enquête pour savoir si les allégations marketing de Rogers selon lesquelles ses forfaits de téléphonie sans fil Infinite offrent des données illimitées sont trompeuses.

Le Canada à la traîne dans l’expérience 5G ; Opensignal blâme l’insuffisance de spectre de bande moyenne

Selon un nouveau rapport d'Opensignal, le Canada possède l'une des vitesses de téléchargement moyennes 4G les plus rapides, rivalisant avec les marchés européens comme le Danemark, les Pays-Bas et la Norvège. Mais en ce qui concerne la vitesse de téléchargement 5G, le Canada est à la traîne.

Les prix des services sans fil sont en baisse, mais les consommateurs ne peuvent pas le voir, déclarent Rogers et Telus

Les entreprises de télécommunications du Canada se sont réjouies lorsque Statistique Canada a signalé une baisse de 17 pour cent des prix des services sans fil. Mais nos factures racontent-elles une autre histoire ?

Emplois en vedette

Les offres d'emplois proviennent directement des employeurs actifs. Les détails de certaines offres peuvent être soit en français, en anglais ou bilinguqes.