Les 26 et 27 mai dernier se tenait la 3e édition des Journées du numérique en enseignement supérieur (JNES) à HEC Montréal. L’événement a permis à près de 350 acteurs de mesurer l’ampleur du chemin parcouru, particulièrement depuis le début de la pandémie, et d’envisager l’avenir en matière d’apprentissage et d’enseignement numériques.
Les participantes étaint issus de collèges, cégeps et universités de partout au Québec. Ils y ont démontré leur enthousiasme et leur intelligence collective face aux défis en termes d’attentes de la communauté étudiante, d’attachement à la vie de campus, d’outils technologiques ainsi que de normes et de règlements.
Le principal constat qui ressort de ces journées est que les outils technologiques sont utiles, mais qu’ils doivent être en accord avec les objectifs pédagogiques, les besoins des apprenants et la nature des cours : formation diplômante ou non, formation régulière ou continue, à temps plein ou à temps partiel.
« L’expérience pédagogique est très importante pour le maintien des liens sociaux, le bien-être et la réussite. La technologie ne doit pas prendre le dessus sur les apprentissages, l’expérience et les besoins de créer des réseaux professionnels et personnels », souligne Jacques Robert, directeur de l’innovation et du développement pédagogique, professeur titulaire à HEC Montréal et coordonnateur des JNES dans un communiqué.
L’événement comptait une trentaine de conférences et a permis de dégager plusieurs constats. Par exemple, la formation et le développement des compétences numériques des enseignants sont essentiels pour l’engagement et la motivation des apprenantes et apprenants. Par ailleurs, plusieurs ressources pédagonumériques telles les communautés de pratiques se sont développées ces dernières années de même que des collaborations entre établissements.
Les journées se sont terminées par des ateliers participatifs qui ont permis de partager les perspectives quant aux défis de l’avenir et au rôle que jouera le numérique. Un certain nombre d’éléments ont été mis de l’avant :
- Prendre en compte le besoin d’appartenance et le bien-être de la communauté étudiante;
- Trouver le juste équilibre entre les modes de livraison, du présentiel à l’hyperflexibilité afin de rendre le savoir accessible, d’être inclusif en rejoignant une plus grande population, et ce, tout en maintenant les liens sociaux;
- Se doter de définitions communes et un partage des données pour les différents modes de livraison;
- Définir la citoyenneté à l’ère du numérique;
- Mettre à niveau l’ensemble des infrastructures technologiques, effectuer une veille à propos des technologies émergentes et immersives et se former en ce sens;
- Améliorer l’évaluation des apprentissages.
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