WhatsApp, l’application de messagerie qui a franchi le cap du milliard d’utilisateurs en février, a décidé de chiffrer de bout en bout toutes les communications échangées afin d’en assurer la confidentialité.
Pour y parvenir, WhatsApp, qui est passée dans le giron de Facebook il y a un an, a décidé d’intégrer le logiciel libre Textsecure, qui brouille les correspondances à l’aide d’une clé éphémère, à laquelle seul l’utilisateur a accès. Dès son envoi, le message serait donc protégé d’une manière quasi infaillible. Il ne ferait que transiter par les serveurs de WhatsApp, sans y être décodé. Une fois le message lu par le destinataire, la clé disparaîtrait.
« Je crois que c’est le plus large déploiement de chiffrement de bout en bout à avoir déjà été fait », a indiqué, à Wired, Moxie Marlinspike, le créateur d’Open Whisper System.
Sur le blogue de WhatsApp, ses cofondateurs, Jan Koum et Brian Acton, indiquent que même leur entreprise ne pourra lire le contenu des messages envoyés.
« Le désir de protéger les communications privées des gens est un des principaux credos de WhatsApp et, pour moi, c’est même personnel. J’ai grandi en URSS, à l’époque communiste, et le fait que les gens ne pouvaient pas s’exprimer librement est l’une des raisons pour lesquelles ma famille a déménagé aux États-Unis », soutient Jan Koum sur le blogue.
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