Le Canada a besoin de meilleurs contrôles sur le respect de la vie privée, selon des universitaires.
Selon un expert canadien en surveillance cité par IT World Canada, une sorte d’enquête publique nationale devrait être mise sur pied pour s’assurer que les gouvernements et que les entreprises privées ne compromettent pas la confidentialité des citoyens au sujet desquels ils collectent des informations pour des raisons commerciales, de ciblage d’individus et de groupes, ou de sécurité nationale.
Le titulaire d’une chaire de recherche en études sur la surveillance et professeur de sociologie David Murakami Wood, de l’Université Queen à Kingston, en Ontario, a joint sa voix à celle d’autres universitaires et organisations dans une déclaration en sept parties qui demande des dispositions de confidentialité plus strictes et des pouvoirs plus forts pour les organismes d’application de la loi.
« Nous n’avons pas d’opinion particulière sur le type de procédé qui devrait être utilisé, en autant qu’il soit ouvert au public et qu’il rende des comptes. Ce genre de chose doit se passer, il est temps. Nous devons commencer à prendre cela au sérieux au niveau national », a affirmé David Murakami Wood.
Le déclaration précise que les lois et les règles canadiennes en matière de vie privée et de protection des données sont régulièrement contournées, affaiblies ou brisées à une époque de surveillance omniprésente et de données volumineuses.