Les technologies mobiles peuvent favoriser la productivité dans l’industrie de la construction, mais leur potentiel est sous-exploité, selon les résultats d’un projet de recherche du CEFRIO.
L’organisme de transfert et de liaison CEFRIO, dans le projet de recherche « Construction 2.0 – L’efficacité par le numérique », révèle que les technologies mobiles sont encore peu utilisées dans l’industrie de la construction du Québec, en comparaison avec celle des États-Unis.
Seulement 42 % des 700 répondants d’un sondage qui a été mené auprès des gens de l’industrie de la construction au Québec affirment se servir de leur téléphone intelligent ou de leur tablette numérique dans le cadre du travail. L’utilisation serait limitée à la consultation des courriels pour 39 % des répondants et à la consultation de calendriers pour 29 % des participants au sondage.
Les fonctions à plus haute valeur ajoutée des technologies mobiles, comme leur intégration aux processus de gestion de projet ou le travail collaboratif dans un environnement intégré, seraient encore peu utilisées. Cependant, 88 % des répondants jugent que les technologies mobiles occuperont plus de place dans leur entreprise d’ici cinq ans, notamment en planification et en réalisation des projets.
Les technologies mobiles et l’infonuagique offrent, de l’avis du CEFRIO, plusieurs possibilités pour améliorer la productivité, la prédictibilité des travaux et la qualité de l’information sur les projets de construction. Accéder aux informations relatives à un projet en tout temps et en tous lieux avec des tablettes numériques et des téléphones intelligents permettrait de modifier et mettre à jour les données.
Consultez la publication le rapport du projet de recherche du CEFRIO