Même s’il reste dominant, le téléphone fixe perd du terrain au profit du web et du mobile, selon une étude du CEFRIO.
Le Centre facilitant la recherche et l’innovation dans les organisations (CEFRIO) a dévoilé le volet « modes de communication » de la version 2015 de son enquête annuelle NETendances.
Avec 76 % des Québécois qui en font leur principal moyen de communication, le téléphone reste en tête mais voit son utilisation diminuer, puisque ce taux s’élevait à 88 % en 2012.
Appels depuis un téléphone cellulaire, textos, messageries intégrées à des réseaux sociaux, courriels ou encore vidéoconférences séduisent près de 70 % des adultes québécois. C’est même 83 % chez les 18-44 ans alors que la proportion baisse à 60 % chez les plus de 45 ans qui plébiscitent à 84 % le téléphone résidentiel.
L’âge influence donc grandement les façons de communiquer. Chez les 18-34 ans, c’est la messagerie intégrée aux réseaux sociaux qui constitue le moyen de communication écrit préféré avec 77 % d’entre eux qui l’utilisent, contre 52,5 % et 43 % pour le courriel et le clavardage. Parmi les plus de 35 ans, c’est au contraire le courriel qui domine (55 %), suivi de la messagerie (37 %) et du clavardage (18 %).
En seulement un an, la messagerie intégrée aux plateformes sociales a gagné dix points de pourcentage, tous âges confondus.
Les plus accros aux téléphones mobiles se trouvent dans la grande région de Montréal avec près de 76 % des adultes. Les régions du Centre et de l’Est du Québec sont celles qui délaissent le plus ces appareils avec 53 % et 62 % des adultes qui s’en servent à titre principal.
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