Des jeunes auraient envoyé le message qu’ils ne veulent pas servir de cobayes en matière de TIC à l’école sans preuves de leur valeur pédagogique.
Dans le cadre d’une activité organisée par la Commission de l’éthique en science et en technologie (CEST-Jeunesse), quinze étudiants de niveau collégial délégués par leur groupe auraient produit un avis éthique dans lequel ils disent préférer une « approche nuancée axée sur la prudence et les preuves scientifiques », en matière de tableaux numériques interactifs, blogues et applications mobiles dans les salles de classe.
« La Commission constate que les jeunes se montrent en fait plutôt conservateurs. Cela contraste avec un préjugé selon lequel les jeunes sont de fervents utilisateurs et promoteurs de la technologie », affirme la présidente de cette commission, Édith Deleury.
De plus, selon cette commission, « les technologies et leurs usages peuvent avoir leur place, mais il faut se méfier des solutions uniques et des cadres rigides », tandis que la valeur pédagogique des technologies de l’information et des communications (TIC) devrait devenir un « prérequis essentiel à leur déploiement dans le réseau scolaire ».
D’autre part, la CEST-Jeunesse aurait soulevé des préoccupations par rapport à l’égalité des chances en matière d’accès au matériel technologique, ainsi que des valeurs d’esprit critique par rapport son utilisation.
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