Vendredi dernier, Lee Jae-yong, l’héritier de Samsung, a été arrêté par les autorités sud-coréennes pour parjure et détournements de fonds.
La menace d’une arrestation flottait au-dessus de Lee Jae-yong depuis plusieurs semaines à la suite de son implication dans un scandale de corruption qui secoue le pays. Une affaire qui a entraîné la chute de la présidente de la Corée du Sud, Park Geun-hye, qui aurait touché des pots-de-vin.
Lee Jae-yong est officiellement vice-président de Samsung, mais il tiendrait les rênes de Samsung depuis que son père a eu une crise cardiaque en 2014. Lee Jae-yong étant désormais en prison, Samsung est donc privé de son chef. Son procès pourrait ne pas se dérouler avant 18 mois, selon IT World Canada.
L’héritier de Samsung est accusé d’avoir versé des millions de dollars à des proches de la présidente Park Geun-hye en échange du soutien de cette dernière à une fusion permettant à Lee Jae-yong de posséder encore davantage de parts de Samsung. L’accord du fonds de pension public de Corée du Sud, actionnaire de Samsung mais aussi de l’autre entreprise concernée, était indispensable à la réalisation de la transaction. Le bureau de la présidente aurait fait pression pour que ce fonds vote en faveur de la fusion.
Ce scandale fait beaucoup de vagues en Corée du Sud, puisque Samsung représente 20 % du produit intérieur brut (PIB) sud-coréen et qu’elle est le premier exportateur du pays.
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