Selon le nouveau rapport sur l’espace de travail connecté de Rogers présenté par Harris Decima, un tiers des Canadiens travaillant à temps plein seraient prêts à voir diminuer leur salaire ou à sacrifier des jours de vacances ou des avantages sociaux pour pouvoir travailler à distance.
Ce sondage, réalisé auprès de 1001 Canadiens de plus de 18 ans et travaillant à temps plein, rapporte que près de la moitié des Canadiens trouvent important de pouvoir profiter des plus récentes technologies dans le cadre de leur travail et de pouvoir y accéder de n’importe où.
Selon le conglomérat du secteur canadien des communications Rogers Communications, les travailleurs n’ont toutefois pas les ressources ou les politiques d’entreprise leur permettant de pouvoir travailler à distance. Le sondage rapporte que 23 % des Canadiens qui utilisent deux téléphones intelligents le font parce que leur employeur ne leur permet pas de relier leur appareil personnel au serveur de l’entreprise. De plus, 54 % des répondants trouvent acceptable que leur employeur mette en place des politiques de sécurité sur leur téléphone intelligent utilisé autant à des fins personnelles que professionnelles.
Bien que les travailleurs canadiens utilisent principalement un ordinateur de bureau et une ligne fixe dans le cadre de leurs activités professionnelles, 40 % d’entre eux souhaiteraient utiliser un ordinateur portable, 15 % une tablette et 10 % un téléphone intelligent comme outils de travail principal.
« Il est évident que l’évolution vers un espace de travail connecté donnera l’occasion aux petites et aux grandes entreprises d’exercer une influence sur la productivité et de stimuler l’innovation, a déclaré Steve Van Binsbergen, vice-président, Segment Affaires chez Rogers Communications. Les entreprises qui permettent à leurs employés de travailler en passant d’un appareil à l’autre et d’un environnement à un autre de façon transparente mettent tout en place pour améliorer le moral des employés et l’expérience des clients. »
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