Le Canada viendrait au second rang mondial en matière de données cachées non exploitées (ou dark data en anglais).
Computer Dealer News (CDN) rapporte une étude de Veritas selon laquelle les données cachées seraient des données qui sont accumulées dans un environnement TI mais dont la valeur demeure inconnue.
Selon l’Office québécois de la langue française (OQLF), « les données cachées s’accumulent dans les fichiers journaux des systèmes de production et dans les référentiels d’entreprises, souvent à l’insu des employés et de l’entreprise elle-même. Les données cachées ne sont pas disponibles car elles ne sont pas collectées, où si elles le sont, il est difficile d’y accéder ».
Selon le rapport de Veritas qui est rapporté par CDN, les environnements TI d’entreprises au Canada seraient composés à 64 % par des données cachées (au deuxième rang mondial au-dessus d’une moyenne mondiale de 52 %) et à 23 % par des données redondantes, obsolètes et insignifiantes (sous la moyenne mondiale de 33 %). L’Allemagne viendrait au premier rang avec 66 % de données cachées au sein de ses environnements TI d’entreprises.
« Les organisations créent et emmagasinent de données à un rythme toujours croissant en raison d’une culture d’accumulation compulsive de données et d’une indifférence aux politiques de rétention », mentionnerait le rapport.
Selon ce rapport, à l’échelle de la planète les dirigeants TI considèreraient que 15 % des données emmagasinées sont vitales pour leur entreprise et le pourcentage moyen canadien de telles données vitales serait de 13 %.
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