IXmaps doit permettre aux gens de voir le trajet de leurs données en ligne, dont les endroits où elles sont vulnérables à la surveillance de masse, rappelle l’Autorité canadienne pour les enregistrements internet (ACEI).
L’ACEI se présente comme un organisme qui gère le domaine de premier niveau du Canada et qui finance des projets en ligne.
Au sujet de l’utilité de l’outil IXmaps, l’ACEI soutient que, selon le communauté de recherche, « au moins 90 % du trafic internet en provenance du Canada passe par les États-Unis, là où il est particulièrement vulnérable à la surveillance de la NSA ».
L’outil de « cartographie de l’échange internet » aurait été créé par une équipe de recherche incluant des collaborateurs des universités York et de Toronto.
Les travaux auraient bénéficié d’une subvention accordée par l’ACEI et d’un financement du Commissariat à la protection de la vie privée sur la base de « droits à la protection de la confidentialité » des données personnelles.
Selon le professeur Andrew Clement de l’Université de Toronto, qui est aussi chef de l’équipe IXmaps, « les données qui transitent par les États-Unis perdent leurs protections juridiques et son exposées à la surveillance de masse ».
Le projet dans son ensemble aurait notamment comme objectif de mieux comprendre le cheminement des données personnelles en ligne, comme celles qui sont transmises par courriels ou messagerie instantanée, de manière à pouvoir potentiellement créer assez de points d’échange internet canadiens pour éviter la transition des données par les États-Unis.
Lire aussi :
Cartographie du transfert de données via les États-Unis
La surveillance a-t-elle un coût pour l’industrie des technologies?