Selon une étude commandée par Telus, la moitié des entreprises canadiennes (48 %) n’auraient encore pas réfléchi à développer des solutions en matière d’Internet des objets (IdO).
Pour 64 % des réfractaires à l’IdO, il serait même inutile à leur entreprise.
L’autre moitié des décideurs en TI interrogés seraient plus convaincus des avantages de l’IdO. Environ 23 % d’entre eux réfléchiraient à une solution IdO, 11 % planifieraient en adopter une, 9 % en testent une et 9 % auraient déjà mis en œuvre au moins une solution IdO. Notons que, sur ces deux derniers points, les entreprises québécoises sont en avance sur leurs homologues canadiennes puisque 10 % d’entre elles essayeraient une solution IdO et 12 % en ont déjà adopté au moins une.
Le déploiement de l’IdO concerne surtout la sécurité et la surveillance à distance.
Mais, pour y parvenir, les décideurs en TI se disent confrontés à des obstacles budgétaires pour la moitié d’entre eux. Les questions de la sécurité (41 %) et de la vie privée (36 %) constituent également des freins, ainsi que le besoin de démontrer le rendement du capital investi dans l’analyse de rentabilité (33 %)
Autre inquiétude pour les entreprises canadiennes : 55 % d’entre elles estiment manquer de compétences à l’interne pour développer l’IdO.
Cette étude de Telus, qui vend des solutions d’IdO, a été menée auprès de 506 décideurs en TI à travers le Canada.
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