L’intégration d’avancées en intelligence artificielle et en apprentissage profond dans les produits des entreprises TI d’ici serait un impératif de « survie ».
Yoshua Bengio, directeur du MILA (Institut des algorithmes d’apprentissage de Montréal) et professeur à l’Université de Montréal, avait été invité par l’Association québécoise des technologies (AQT), qui représente l’industrie des technologies de l’information et des communications (TIC) du Québec, à présenter devant des dirigeants de petites et de moyennes entreprises en TI des avantages d’intégrer ces avancées technologiques dans leurs produits ou dans leurs processus.
Selon l’AQT, la rencontre avait notamment comme objectif de faire « découvrir les parcours à prendre pour bénéficier de ces technologies avancées et pour saisir l’urgence d’intégrer l’IA dans le développement des solutions » qui sont commercialisées par des entreprises d’ici.
L’AQT rappelle aussi que l’État québécois a récemment débloqué 100 millions de dollars « pour la création d’une supergrappe en IA », dans un contexte « d’effervescence de la venue de l’IA » et d’autres aides financières et soutiens étatiques, notamment de la part de l’administration publique fédérale.
De plus, selon l’AQT, de « grandes entreprises internationales sont aux premières lignes s’arrimant aux grappes en IA, afin de bénéficier des expertises et des talents qui s’y regroupent ».
Yoshua Bengio aurait affirmé, tel que rapporté par l’AQT, qu’il existe une « reconnaissance internationale » de Montréal, parmi les économies de la planète, en matière d’IA et d’apprentissage profond, qui serait basée sur la « concentration de chercheurs » qu’on trouve à Montréal en ces matières.
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