Google ajoute à ses conditions d’utilisation – en anglais – une mention relative au balayage des courriels entrants et sortants dans son service gratuit Gmail.
L’éditeur technologique américain Google, dans une mise à jour des conditions d’utilisation de ses services, confirme qu’il procède au balayage du contenu des courriels qui sont envoyés et reçus au moyen de son service gratuit Gmail.
« Nos systèmes automatisés analysent votre contenu (incluant vos courriels) afin de vous fournir des fonctions de produits qui sont pertinentes et personnalisées, telles que des résultats de recherche personnalisés, de la publicité adaptée ainsi que la détection des pourriels et des logiciels malveillants. Cette analyse a lieu lorsque le contenu est envoyé, reçu et stocké [traduction libre] », indique Google dans ses conditions d’utilisation.
Le quotidien anglais The Guardian, dans un article, rappelle que des groupes de défense de la vie privée dénonçaient depuis un certain moment la pratique du balayage des courriels par Google. Également, on rappelle qu’une poursuite a été amorcée en mars dernier aux États-Unis envers Google à propos du balayage des courriels qui sont reçus et envoyés par les étudiants qui utilisent l’ensemble gratuit d’applications Apps for Education.
« [Le balayage des courriels] n’est pas la pire chose que fait Google. Mais si les gens s’inquiètent de cette pratique, ils devraient pouvoir le désactiver complètement s’ils le désirent », a indiqué au Guardian Jim Killock du groupe de défense de la vie privée Open Rights Group.
L’ajout par Google de l’évocation du balayage du contenu des utilisateurs a été effectué le 14 avril 2014 dans la version anglaise des conditions d’utilisation de ses services. Au moment de mettre en ligne cet article, en vertu d’une vérification faite par Direction informatique, autant la version en « français » que la version en « français (Canada) » des conditions d’utilisation des services de Google n’avaient pas été mises à jour. La plus récente version en ligne de ces conditions d’utilisation date du 14 novembre 2013.
Lire l’article au complet dans le site du Guardian (en anglais)