L’organisme FACIL fait partie d’un collectif de seize organismes qui réclame une enquête sur l’octroi des contrats publics en technologies de l’information.
Le collectif dont fait partie FACIL, un organisme qui est voué à l’appropriation collective de l’informatique libre, affirme que de perpétuels dépassements de coûts et une place grandissante des technologies de l’information (TI) dans la vie de gens justifient la signature d’une déclaration commune qui demande au gouvernement du Québec de tenir une enquête publique sur l’octroi des contrats publics en informatique.
« Absence de concurrence, présence des mêmes firmes qui se séparent la majorité des contrats, dépassements de coûts, retards dans les échéanciers de livraison et dépendance du gouvernement envers les firmes privées demeurent des réalités, malgré leur dénonciation dans les médias », soutient le collectif.
Également, selon le collectif, des « stratagèmes collusoires » dévoilés par les médias et scrutés par l’Unité permanente anticorruption (UPAC) prouveraient que « la collusion fait partie du problème informatique au gouvernement ».
« Le recours aux sous-traitants pour des travaux récurrents en informatique, comme le soutien aux usagers par exemple, coûte deux fois plus cher en moyenne que le personnel à l’interne », mentionne le collectif, qui inclut aussi Hackons la corruption et l’Association pour la science et le bien commun.
Le collectif souligne qu’il serait souhaitable que les PME aient un meilleur accès aux contrats publics et que l’expertise interne de l’État en technologies de l’information soit protégée pour éviter que l’État soit captif des grandes firmes.
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