Dans la foulée des plus récentes arrestations de l’UPAC en lien avec des contrats informatiques, un collectif d’organismes de la société civile réitère sa demande d’enquête publique indépendante sur l’octroi des contrats publics en informatique et technologies de l’information.
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Ce regroupement et collectif d’organismes civils inclut, entre autres, FACIL, qui est voué à l’appropriation collective de l’informatique libre, et Hackons la corruption, ainsi que l’Association pour la science et le bien commun et l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS).
« L’enquête permettrait de déterminer les causes des dépassements de coûts, d’en identifier les composantes et d’entreprendre un débat public pour résorber les problèmes récurrents de fiascos informatiques », affirme le collectif.
De plus, le collectif soutient que les problèmes incluraient aussi une absence de concurrence, une présence des mêmes firmes qui se sépareraient la majorité des contrats publics, des retards sur les échéanciers de livraison, une dépendance de l’État envers les firmes privées, et une perte de contrôle sur les dépenses qui découlerait d’une hémorragie d’expertise interne au fil des ans.
« Le recours aux sous-traitants pour des travaux récurrents en informatique, comme le soutien aux usagers, coûte deux fois plus cher en moyenne que le personnel à l’interne », mentionne le collectif.
Le Parti québécois et Québec solidaire ont eux aussi demandé une enquête sur l’octroi des contrats informatiques et de technologies de l’information.
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