Une enquête publique sur l’octroi et sur la gestion des contrats informatiques du secteur public est encore nécessaire, malgré la volonté de faire le ménage récemment exprimée par le gouvernement, selon FACIL.
FACIL, un organisme qui est voué à l’appropriation collective de l’informatique libre, et le regroupement d’organismes de la société civile qui réclame une enquête publique au sujet des technologies de l’information au sein de l’administration publique du Québec, dont fait aussi partie Hackons la corruption, considère qu’une enquête publique est encore pertinente, et ce, « malgré une prise de conscience du gouvernement de Philippe Couillard ».
Le regroupement rappelle que le président du Conseil du trésor, Martin Coiteux, a indiqué « son intention de commencer à démêler le fouillis des contrats informatiques en octroyant des mandats spéciaux à la vérificatrice générale du Québec et à l’Unité permanente anticorruption (UPAC) ».
« Malgré cette prise de conscience du gouvernement Couillard sur l’ampleur des problèmes informatiques, le regroupement estime qu’il est tout de même nécessaire de mettre sur pied une enquête publique pour tous les éléments problématiques qui ne relèvent pas de l’UPAC », explique le regroupement.
Par exemple, le regroupement ajoute qu’une telle enquête permettrait « de déterminer les causes des dépassements de coûts et d’échéancier de travail ».
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