Le commerce électronique serait moins populaire auprès des entreprises qu’auprès des consommateurs, selon le CEFRIO.
L’organisme québécois de transfert et de liaison CEFRIO, dans le cadre du volet « Entreprises » de son Indice du commerce électronique au Québec, affirme qu’un Québécois sur deux (50 %) serait adepte du commerce électronique, tandis que 12 % des entreprises des secteurs du commerce de détail, de gros, des services et manufacturier vendraient leurs produits et services en ligne.
« Les commerçants d’ici tardent à adopter le commerce électronique et ceux qui plongent sont peu nombreux à le faire à la fois de façon intensive et à vendre à l’extérieur du Québec », soutient le CEFRIO, laissant entendre que les entreprises devraient « investir » plus à ce niveau.
En effet, selon le CEFRIO, pour les secteurs ciblés, « 45 % des entreprises actives en commerce électronique y ont investi moins de 10 000 dollars et elles ne prévoient pas investir davantage au cours de la prochaine année ».
Le CEFRIO précise que son enquête a été réalisée en collaboration avec l’Institut du Québec et qu’elle exclut les entreprises qui ne vendent qu’en ligne et celles de moins de cinq employés.
Selon Raymond Bachand, président de l’Institut du Québec, « en occupant un espace moins important sur Internet, les détaillants laissent place à la concurrence – principalement américaine – pour satisfaire la demande locale ».
Par contre, 90 % des entreprises qui ne font pas de commerce électronique seraient tout de même présentes sur les réseaux sociaux, prétextant que leurs produits ne se prêtent pas à la vente sur Internet, ce qui serait faux selon le CEFRIO.
« Aujourd’hui tous types de produits et de services peuvent être achetés sur Internet », dit le CEFRIO.
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