BlackBerry signe une lettre d’entente pour la réalisation d’une vente évaluée à 4,7 G$ US avec un consortium mené Fairfax Financial Holdings, qui compte privatiser l’entreprise.
Le fournisseur canadien d’appareils et de services de télécommunications mobiles BlackBerry indique qu’un consortium mené par la société de portefeuille Fairfax Financial Holdings Limited, dont le siège social est situé à Toronto, a jusqu’au 6 novembre prochain pour réaliser une vérification diligente dans le cadre d’un processus d’achat de l’entreprise.
L’identité des autres entreprises qui font partie du consortium mené par Fairfax Financial Holdings n’a pas été dévoilée.
Le consortium mené par Fairfax Financial Holdings offre neuf dollars américains pour chaque action en circulation de BlackBerry. Le consortium est à la recherche de financement pour procéder à l’acquisition, avec l’aide des entreprises financières BofA Merrill Lynch and BMO Marchés de capitaux. Fairfax Financial Holdings détient présentement dix pour cent des actions de BlackBerry.
Si la vérification diligente est concluante, qu’une entente définitive est établie entre les deux parties et que les organismes de réglementation impliqués lors d’une transaction du genre donnent leur accord, les nouveaux acquéreurs de BlackBerry comptent procéder à la privatisation de l’entreprise.
Toutefois, BlackBerry indique que d’autres acquéreurs potentiels pourront manifester leur intérêt, tout comme elle pourra solliciter, recevoir et évaluer des offres concurrentes durant la période de vérification diligente.
Le conseil d’administration de BlackBerry a accepté l’offre formulée par le consortium de Fairfax Financial Holdings, à la recommandation du comité spécial d’examen des options stratégiques de l’entreprise qui avait été établi en août dernier.
Soulignons que le quotidien Wall Street Journal avait dévoilé au début de septembre que BlackBerry avait discuté de sa vente avec différents acheteurs potentiels.
Cette annonce de BlackBerry s’ajoute à une série d’événements qui ont mis le fournisseur sur la sellette au cours des derniers jours. Après avoir annoncé une prévision de perte nette trimestrielle, l’élimination de 4 500 emplois et un retrait du marché grand public, l’entreprise de Waterloo, en Ontario, a mis en veilleuse la parution de son application de messagerie BlackBerry Messenger pour les plateformes Android et iOS, à la suite de problèmes engendrés par la parution hâtive d’une version non autorisée de l’application pour la plateforme mobile de Google.