Lors de son premier AWS Enterprise Summit, qui s’est tenu récemment à Toronto, Amazon Web Services a annoncé que son premier centre de données canadien ouvrira finalement début 2017.
En janvier dernier, AWS avait indiqué sur son blogue que ce centre de données verrait le jour au cours de l’année 2016. « Cette région AWS sera carboneutre et alimentée presque entièrement par de l’énergie hydro-électricité », avait-elle écrit. La filiale d’Amazon possède déjà quatre centres de données aux États-Unis et un nouveau centre devrait bientôt être créé dans l’Ohio.
La métropole québécoise accueillera également le bureau régional d’AWS.
À Toronto, Stephen Orban, qui est la tête de la stratégie mondiale de ce spécialiste du nuage public, a souligné qu’AWS ne constituait pas un ensemble de services mais une plateforme pour déployer des ressources à une entreprise de manière sécurisée. Elle est offerte en Saas.
« AWS ne propose pas du tout ou rien et peut être hybride, a-t-il déclaré. Essayez de tout automatiser pour que vous puissiez tirer avantage de l’élasticité du système. »
Selon ses propos rapportés par IT World Canada, l’avenir n’est pas à un monde où les organisations auraient leur propre centre de données. Il conseille d’y penser à deux fois avant de développer un environnement infonuagique privé, la tendance étant au nuage hybride. Celui qui a été chef de la technologie chez Dow Jones avant d’intégrer AWS considère que bâtir un nuage privé ne représente pas une utilisation optimale des ressources d’une entreprise.
« Les compagnies de devraient pas consacrer des ressources à des domaines qui ne génèrent pas de revenus, a-t-il affirmé. Il y avait des sceptiques chez Dow Jones mais on leur a prouvé qu’ils avaient tort. On a même dépassé nos propres attentes. »
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